Gnome 3, sorti cette année, promet une « nouvelle expérience utilisateur ». Utilisateur de Linux, cette annonce à attiser ma curiosité. Ce week-end j’ai donc franchi le cap et plongez dans l’univers fabuleux de cette dernière version !
Mon environnement
Sur quel environnement ai-je tester l’interface ? Mon PC est un bi-processeur possédant 3 Go de RAM. Ils fonctionnent en 32 bit. La carte graphique est une ATI Radeon. Autant dire qu’il s’agit d’un pc de bureautique correct, ne possédant toutefois rien d’exceptionnel.
La machine tourne, en ce moment, sur une ArchLinux avec Openbox / LXDE. Un système particulièrement réactif, mais très classique. L’utilisation d’ArchLinux me promet de tester la facilité d’installation en profondeur : ArchLinux ne paramètre rien seul.
Installation
Etant donné que je ne suis pas forcément un grand utilisateur de ligne de commandes, ni un grand bidouilleur de fichier de configuration (je vient plutôt du monde windows à l’origine), je craignait quelques peu l’installation de ce système. Au final je n’ai pas rencontré de difficulté majeur pour switcher !
Pour l’installation j’ai suivi le process suivant.
Tout d’abord, installation des paquets de bases via yaourt (gestionnaire de paquet) :
- Gdm : pour avoir le gestionnaire de fenêtre associé
- gnome-shell : le paquet contenant Gnome 3 en lui même
- gnome-extra : utilitaires souvent utilisées sous Gnome. Une sorte de mini- distribution gnome.
- gnome-tweak-tool : un outil de config de gnome 3
Une fois ceci fait, il a fallut dire au système de démarrer sous gdm. Sous ArchLinux cela peut se faire en rajoutant gdm au deamon lancé. Cette ajout se fait dans /etc/rc.conf au niveau de Daemon = ().
Premier démarrage, premier test
Je démarre et… euh… il a finit de démarrer là ? Mes icônes sont où ? Ok, il ne les as pas migré (logique cela dit). Où est le menu… euh… En réalité il n’y en a pas !
Gnome 3 se présente sous la forme d’un bureau standard, avec un unique panel (positionné par défaut en haut). Sur ce panel il y a : un bouton « activité », l’heure, et le bouton pour éteindre la machine.
Le click sur « Activité » permet de switcher vers une autre vue (que je nommerai vue Shell par la suite). Cette vue contient une liste centrale avec deux perspective possible (Fenêtre, affichant les fenêtres actives, et Application, affichant la liste des applications installées).
La perspective fenêtre affiche une représentation des fenêtres dans le bureau courant. Les vignettes sont taillées en fonction de leurs nombres.
La perspective Application affiche une liste en icône des applications, un peu similaire à une liste tel que l’on en trouverai sur téléphone ou tablette. La vue Shell offre aussi un champs rechercher : en tapant quelques lettres la liste des applications est réduites.
A noter que le Shell peut s’utiliser de base au clavier : Touche Windows pour l’ouvrir, on tape quelques lettres pour choisir l’application, puis entrée pour valider. Ce Shell remplace donc avantageusement un gnome-do.
A droite du Shell, des vignettes représentants les nouveaux bureaux virtuels. A noter que la gestion de ces bureaux a été amélioré : un bureau s’ouvre lorsque l’on en a besoin (on place une fenêtre dessus). Le bureau se détruit automatiquement lorsque l’on retire la dernière fenêtre. Via le Shell il est possible de faire glisser facilement une fenêtre d’un bureau vers l’autre.
A noter que l’interface est particulièrement réactive. Gnome 3 s’avère plus léger que son ancêtre. Le rendu est particulièrement agréable à l’oeil, et assez intuitive. Une fois le dépaysement passé, la prise en main est très bonne. Personnellement je ne quitterai pas Gnome 3 de si tôt !
Coté fenêtre, le style est simple mais agréable (à quelques détails prêt que vous pouvez modifier). Toutefois un choix est assez étrange : seul le bouton fermé demeure. Les boutons agrandir, et minimiser sont absents ! Choix étrange et entraînant un manque à l’utilisation.
Personnalisons un peu la bête !
Un autre avantage de Gnome 3 : il est modulaire. En recherchant via le gestionnaire de paquet, on trouve plusieurs « extensions ». J’en ai installer quelques une (les plus courants tels que « avant-window-navigator). Au final via extension j’ai pu rajouter principalement :
- Un dock latéral représentant les applications favorites ainsi que les applications lancées
- Un bouton présentant les principaux répertoires et disques auxquels je peut avoir accès. Ce bouton s’intègre au panel du haut du bureau.
Je n’ai pas non plus fouillé en profondeur les extensions disponible ! Toutefois, le dock latérale est vraiment un ajout appréciable qui facilite encore la navigation entre les fenêtres.
En Synthèse
Les plus :
- Fluide et réactif
- Modulable
- Le menu type GnomeDo
- Le style épuré
Les moins :
- Le thème de base qui mérite d’être reconfigurer (choix des polices et des tailles)
- Le choix « Arrêter » qui par défaut est à « Mise en veille » (possible d’y accéder en appuyant sur Alt. Des extensions permet de fixer définitivement Arrêter dans le menu).
- Les boutons maximiser et minimiser des fenêtres qui sont absents
Le mot en plus – ArchLinux
Au passage, ce week-end je testait pour la premier fois ArchLinux. J’ai effectué l’installation a partir de CTKArch, un live cd basé sur openbox / lxde. En effet ArchLinux s’installe purement en mode texte et sans bureau graphique par défaut. Etant donné que je suis en wifi seulement, l’installation from scratch me paraissait difficile à faire.
CTKArch inclut donc quelques logiciels et un environnement graphique par défaut. Il ne s’agit toutefois pas d’une distribution a part : les dépots et le système sont ceux d’ArchLinux.
Après test, ArchLinux présente pour moi 3 réèl avantage par rapport au monde debian d’où je vient (debian ou ubuntu) :
- Réactivité : ArchLinux boot en moins de 30 sec ! Le tout est très très réactif. Waou !
- Logiciel à jour : Le système est réèllement à jour et les paquets inclut les dernières versions logiciels. Par exemple j’ai pu installer Eclipse 3.7 alors que debian ou ubuntu sont encore en Eclipse 3.5 (même en testing).
- Rolling Release : ici pas de version, nous somme dans une mise à jour en continu. Je pense que le monde Debian devrait vraiment s’inspirer de cette manière de fonctionner qui est très agréable.
Toutefois, ArchLinux a également son lot de défaut : la distribution est beaucoup moins user-friendly que debian. Pas de pré-configuration, pas de gestionnaire de paquet en mode graphique, beaucoup de configuration à faire en fichier directement. Un choix de la distribution qui la rend plus dur d’accès. Toutefois une fois le système installé / configuré, c’est un régale.