MixIt 2013 !

ven. 26 avril 2013

Et voilà, Mixit 2013 est terminé ! Je suis bien content de mes deux jours, un grand bravo aux organisateurs et aux speakers qui étaient tous super. Mon petit débriefs sur les sessions à laquelle j’ai assistés...

Jour 1

Que je découpe ma demande en petit morceau

Menée par Jonathan Scher, cet atelier avait pour vocation de nous apprendre à découper notre demande en Use Case. Il nous a donc inculqués sa méthode directement par la pratique => On faisait le TD en « roue libre » et il débriefait dessus entre chaque étape.

Très intéressant, une bonne entrée en matière sur le sujet et un bon départ pour la mixit.

Les nouveautés de Groovy 2.1

Je connaissais un peu Groovy pour avoir joué avec, mais pas au point de savoir à quoi m’attendre dans cette conférence sur « les news ». Au final, cette session s’est avéré être un bon point de vue sur l’orientation que suit groovy : accompagner Java et non le remplacer.

En tout cas, Guillaume Laforge est un animateur intéressant et très sympathique ?

Deux ans dans le flux

Me voilà ensuite parti pour la conférence Olivier Azeau sur le développement « en flux ». Ici on se débarrasse du classique Scrum pour aller encore plus loin dans l’agile. Olivier aborde également certaines de leurs pratiques intéressantes (branche unique, estimation des délais, …). Dans l’ensemble, tout le monde n’a pas son contexte favorable, le sujet amène toutefois à réflexion pour changer certaines de nos pratiques.

Groovy les mains dans le cambouis

Me voilà revenu dans Groovy avec toujours Guillaume. Ici, il s’agit d’apprendre à utiliser le langage et de visualiser les différences avec Java. Il voulait également nous parler de l’eco-système issue de groovy (gradle, spock, …) mais le temps nous a malheureusement rattrapés… Personnellement, je suis conquis par groovy. Je ne pourrais surement pas l’utilisé de si tôt pour du code de production, mais pour la partie testing je ne vois que des avantages !!!

Tester vos idées en quelques heures

Camille Roux, co-fondateur de Human Coder, nous fait partager son expérience sur le lancement d’un projet informatique à but lucratif. Son principal conseil c’est : réfléchissez bien, et tester vite votre concept sur des clients potentiels.

Bref, il déconseille de se lancer dans des développements longs et couteux sans être sur d’avoir le marché.

La partie REX sur human coder était en tout cas super intéressante. Félicitation à Camille !

The Clean Architecture

Hum… Voilà une session sur laquelle je suis plus mitigé. Sur le fond, c’était intéressant. Les présentateurs expliquaient les principes de base d’une bonne architecture (SOLID, CRP, SRP) via un exemple de code. Ça fait toujours du bien de remettre ses principes au propre.

Sur la forme, on avait l’impression d’avoir des Chevalier-Laspalès Informaticiens. La forme était donc décousue et donnait une impression de préparation insuffisante. Dommage…

Merci tout de même à Thierry Cros et Guillaume Saint-Etienne.

Jour 2

Collaborer, si on improvisait

Après pas mal d’hésitations, je me suis décidé à aller à cet atelier sur la collaboration. Je ne fus absolument pas déçu de mon choix ! Il s’agit, je pense, de la meilleure session que j’ai suivie. Vincent Daviet à sut instaurer un climat de confiance et une bonne ambiance. Les autres participants étaient tous géniaux.

Bon, et euh, le contenu ? Vincent nous amenait un parallèle entre le théatre d’impro et la collaboration. Pas de recette miracle mais des observations très justes => l’équipe doit avoir confiance en elle, il faut aller de l’avant et ne jamais « revenir » en arrière, il ne faut pas pointer du doigt les erreurs, il faut débriefer souvent, …

Hands-On Elastic Search

Décidemment, le format d’atelier technique en 2h, ça ne fonctionne pas ! Une fois encore l’atelier à été très fortement tronqué par manque de temps. J’en ressors toutefois avec une forte envie de m’intéresser de plus prêt à Elastic Search et à ses mécanismes.

Merci à David Pilato.

Agile Software Architecture sketches

J’appréhendais beaucoup cet atelier mené en Anglais, toutefois le sujet m’intéressait suffisament pour que je me motive ! La compréhension fut dur, j’en suis sorti avec le cerveau en bouilli, mais je suis très content d’avoir assisté à cet séance !

Le sujet ? Concevoir des diagrammes d’architecture pertinents et correctement découpé. Ici, on ne parle pas d’UML ou de standard mais juste d’approche à avoir lorsque l’on conçoit ses schémas. Super intéressant !

Moralité : faut vraiment que je me mette à l’anglais…

Thanks to Simon Brown

C’est le moment de se lancer dans s’cas là !

Je suis plutôt déçu concernant cette session. Je vais expliquer pourquoi...

Tout d’abord, la forme : un « exercice » appelé « hands-on » balancé à toutes les ressources sans explications préliminaire et hop, débrouillez-vous ! Ah non, j’exagère… Les 3 présentateurs tournaient dans la salle pour aider ceux qui avaient des difficultés.

Concrètement, ce n’est pas ce que j’attends d’un atelier. Si c’est pour faire ça, je pouvais prendre l’exercice et le faire tranquillos chez moi tout seul… Surtout que concrètement, les parties faisables en 2 heures étaient… hum… simplissime… Un exemple ?

A = List(1,3,9).reverse()

Quel est la valeur de A ? Mwai… pas besoin de connaitre Scala ni même la programmation fonctionnelle pour répondre.

Je ne nierai pas qu’il y avais un gros boulot de préparation de l’exercice. Faire ce type de « tutorial » interactif, c’est un travail de titan… Par contre, c’est plus approprié pour devenir un tutorial pour auto-formation que pour un atelier, dommage !

Concernant Scala en lui-même, je suis mitigé. Le langage est puissant mais je ne me fais pas à certains de ces choix : à trop vouloir éviter des caractères ont finit par nuire à la lisibilité. Il faut trouver un juste équilibre verbosité –lisibilité, Scala permet de passer carrément en dessous de la limite (en tout cas, de la mienne).

Le robot Nao…

Fin des deux jours, je commençais à fatigué. L’envie s’est donc fait sentir de finir en douceur. Je suis donc allez dire bonjour au robot Nao. Mais kesako Nao ? Il s’agit d’un robot au cout modeste de 14 000 € (4 000€ pour les développeurs qui s’engage à faire des devs dessus), à la forme humanoïde, hautement « scriptable ».

Tasha Carl nous a livré une très belle description du produit, puis Blandine Bourgois c’est occupé de la démonstration du développement Nao. Fautes d’être exploitable par le commun des mortels (non sans dec, j’ai pas 4000 €), ça reste assez rigolo voir même impressionnant.